Ascaris et l'ankylostomes ont un cycle monoxène c'est à dire qu'ils se transmettent directement d'un chat à l'autre. Autre point commun se sont des parasites très résistants, ils peuvent survivre plusieurs années dans le sol, ils résistent au froid et aux détergents usuels.
Les œufs une fois ingérés libèrent des larves qui vont transiter par le tube digestif, foie, cœur, poumon, trachée et déglutition. Les Ascaris adultes peuvent s'enkyster dans les muscles ou les organes de l'animal pendant plusieurs années avant de dégénérer chez le mâle, pour la femelle la gestation va entrainer le réveil de ces larves qui vont migrer alors dans le tube digestif et les mamelles se qui contamine les chatons à leur tour.
Les signes d'infections sont plus visibles chez le chaton. Parfois on peut constater des diarrhées ou des vomissements, l'abdomen gonflé ou un retard de croissance.
Les traitements et prévention,
Le traitement consiste en l'administration d'antiparasitaires ascaricides, selon le mode de vie de votre chat la fréquence des prises ira de chaque mois à une fois par trimestre. Pour assainir l'environnement seul l'eau bouillante ou la vapeur d'eau sera efficace.

Les Ankylostomes adultes vivent dans l'intestin grêle ou ils pondent des œufs éliminés dans les selles qui donneront les larves. Le chat s'infecte en ingérant ces larves ou lorsqu'elles traversent la peau du chat. Ces parasites se fixent sur la paroi digestive et se nourrissent du sang de leur hôte.
Les chatons peuvent être très sévèrement affectés provoquant perte de poids, faiblesse, anémie. Chez le chat adulte l'infection peut être asymptomatique.
Le traitement et la prévention sont les mêmes que pour les Ascaris.

Les Cestodes,
Plus communément appelé ténias, sont des parasites de l'intestin grêle qui peuvent atteindre 60 cm de long. Ils ont un cycle dixène, c'est à dire qu'il faut que des animaux d'espèces différentes participent au cycle du parasite. La contamination d'un chat à l'autre est donc impossible. Le chat devra ingérer des puces infectés, des petits rongeurs ou du poisson cru d'eau douce pour contracter l'un des trois type de vers plats.
Pour présenter des signes de maladie le chat doit être fortement infecté, on peut alors observer des carences alimentaires, des diarrhées ou constipations, un prurit anal ou un engorgement des glandes anales.
Les traitements et prévention,
Le praziquantel est la molécule la plus efficace, elle peut être combinée avec d'autres molécules à spectre large afin de lutter contre plusieurs parasites. Il faudra surtout veiller à éliminer les hôtes intermédiaires en particulier les puces.

Ce sont des parasites microscopiques unicellulaires. Il en existe quatre grandes familles, regroupant pour certaines de nombreuses espèces, Coccidiose, Giardia, Cryptosporidiose et Trichomonose.
Ces parasites ont des cycles monogènes et dixènes, ils vivent principalement dans l'intestin grêle et le gros intestin. Le diagnostic peut être difficile à établir car les symptômes sont très frustes ou inexistants. Les signes seront plus sévères chez le chaton ou des adultes immunodéprimés. Dans ces cas on observera une diarrhée, une déshydratation parfois une hyperthermie et une perte d'appétit. Les traitements sont aussi difficile car les symptômes peuvent disparaître spontanément sans réelle éradication du parasite. Des combinaisons d'antibiotiques sous contrôle vétérinaire pourront être efficaces.
Ces formes de parasites sont particulièrement résistantes, la meilleure prévention reste l'hygiène de l'environnement et notamment l'utilisation de vapeur d'eau surchauffée (130°) pour désinfecter les bacs à litières après le nettoyage qui doit être quotidien.